Pays d’Ancenis. Dans les clubs, les sportifs trépignent

Les clubs de sport se préparent à la reprise progressive des activités. Quel est le moral des troupes après cette nouvelle suspension de saison ? Réponse du côté du Rugby club du pays d’Ancenis (RCPA).

« On était reparti en ordre de bataille et tout s’est arrêté »

Chez les Perrinel, on commence à trouver le temps long. Nicolas et Cyrielle, leurs enfants Enzo et Mathéo, tout le monde joue au rugby. Depuis près d’un mois, ils sont privés de leur passion. « On court, on joue au ballon dans le jardin, on fait du renforcement musculaire pour être prêt quand ça va redémarrer. » Le papa, éducateur au Rugby club du pays d’Ancenis (RCPA), trépigne autant que ses garçons. « On a tous besoin de se défouler, d’avoir une pratique sportive le week-end. Pour les enfants, les quatre à cinq heures de sport à l’école ou au collège, c’est bien, mais ce n’est pas assez. »

L’équipe des moins de 14 ans du Rugby club du pays d’Ancenis, avec leur éducateur Nicolas Perrinel. | DR

Lorsque l’heure du deuxième confinement a sonné, fin octobre, le club de rugby était quasiment revenu à son activité d’avant le Covid-19. Un nombre de licenciés stable (230), après une fin de saison repoussée à fin juillet. « On était reparti en ordre de bataille et puis tout s’est arrêté » résume Bernard Lemaître, le président, malgré tout plutôt confiant sur la reprise. « On va s’appuyer sur le même type de protocole qu’en mai. Maintenant, on sait faire. » Le lien avec les adhérents a été maintenu, notamment grâce à Alexis Viviès, agent de développement du club, recruté en août.

Comment se portent les finances après l’annulation d’événements phares (tournoi cadets, rassemblement régional des écoles de rugby) ? « C’est environ 8 000 € de manque à gagner, globalement compensé par l’absence de dépenses. On est encore dans le positif. Mais l’embauche d’un salarié dans cette situation va peut-être nous obliger à retravailler notre plan de financement. »

Merci à Ouest France Ancenis pour cet article !